MARDI AU MUSÉE
Le Centre Culturel Italien Dante Alighieri
vous propose une visite virtuelle
pour vous évader en direction
des plus beaux musées d’Italie…
ou pour découvrir des expositions
en rapport avec il bel Paese
Oggi:
I pupi nei musei italiani
Una tradizione e una espressione della cultura popolare
divenuta una vera forma d’arte.
De nombreux musées siciliens mais aussi du sud de l’Italie (Campania, Puglia, Calabria)
font revivre la tradition des pupi .
En 2001, l’Unesco a déclaré il Teatro dei pupi,
chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
Le cose da sapere :
I pupi a differenza delle marionette sono animati da bacchette di ferro
e da cordicelle poste sia in alto sia lateralmente.
Il corpo in legno è ricoperto da un’armatura e il repertorio teatrale riguarda il Ciclo del Cavalieri di Carlo Magno.
Deux musées ont retenu notre attention
Le plus célèbre Il Museo Antonio Pasqualino* (Palermo) est composé de 5000 pièces (marionette, pupi, burattini, ombre, attrezzature sceniche e cartelloni provenienti da tutto il mondo)
*Anthropologue, attaché à la conservation des traditions populaires
Fermé aujourd’hui toujours en raison des problèmes sanitaires,
il nous ouvre ses portes grâce à deux vidéos faciles à suivre
avec sous-titres en italien et en langage des signes.
Identifions d’abord les personnages
https://youtu.be/d1WD6H6wk5c
.
Puis le théâtre de marionnettes
https://youtu.be/HkQ2gj6V6Kw
.
Un autre musée,Il Museo Etnografico Siciliano Giuseppe Pitrè (Palermo)contient un très riche département consacré aux Pupi .
Mimmo Cuticchio, célèbre puparo mais aussi grand conteur,
nous le fait découvrir.
https://youtu.be/cN2cAzFdiIE
Pour aller plus loin
– Un article en françaisL’opera dei pupi sur le site de
l’Union internationale de la marionnette
https://wepa.unima.org/fr/pupi/
– un article in italiano de Corriere della sera,
I pupi siciliani ? Non sono tutti uguali
https://www.corriere.it/bello-italia/i-pupi-siciliani-non-sono-tutti-uguali..
-un chapitre passionnant en français sur les pupi, d’Orlando à Roland de Salvatore d’Onofrio, anthropologue, Editions de la Maison des sciences de l’Homme.
https://books.openedition.org/editionsmsh/745
– Da vedere in italiano : Lo spettacolo de L’Orlando Furioso interpretato dalle
marionette (Pupi) dei Fratelli Napoli di Catania36’49
https://youtu.be/iwtwFK9dHfs
Grazie a Suzanne per i suoi consigli.
Regali per natale
Ed. Sellerio, ISBN-13 : 978-8876811708 | Ed. Mondadori, ISBN-13 : 978-8804713258 |
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Elle sera régulièrement enrichie au fil
de nos/vos découvertes et coups de cœur.
Vos propositions sont plus que bienvenues.
juste une info
Avant l’installation française en Tunisie il y avait déjà une forte présence italienne. ( pas loin de 100 000 personnes selon certaines sources)
Les pupi tunisiens
Enfin, la Tunisie connut aussi son opera dei pupi qui s’adressait au début à la communauté italienne de Tunis puis qui connut un succès croissant auprès des Français et des Arabes. Il y eut ainsi trois théâtres de pupi à Tunis, dont celui du quartier de la Petite Sicile. Un certain Don Roccia en tenait un, tandis que le pupazzaro Don Nicolao était une figure populaire à Tunis. Les marionnettes siciliennes, « s’exprimant » aussi bien en arabe qu’en sicilien, étaient alors souvent louées à des montreurs tunisiens pendant le ramadan puis retournaient à leur public italien. Leur répertoire était celui présenté dans leur pays d’origine, en particulier la geste de Charlemagne, qui eut aussi sa version arabe ; les pièces célébraient, alors, les exploits des combattants maures contre les croisés, ce qui prenait parfois une tournure cocasse. Pendant longtemps, ce théâtre de pupi donna de courtes scènes en langue arabe : des « enfants de Tunis » y côtoyaient « Nina la belle juive », « dame galante », le Maltais Nékoula (Nicolas), son chevalier servant, et surtout Ahmed Pacha, « le vaillant guerrier dont le yatagan faisait tomber les têtes couronnées et qui montrait avec orgueil le tableau des cadavres des rois de Bavière ou d’Espagne ». L’opera dei pupi, « version tunisienne » finit par tomber en désuétude au milieu des années trente.
Merci à Nicole pour cette précision